Gloria [Anne Hathaway] fait une découverte pour le moins surprenante: elle se matérialise sous la forme d'un monstre à Séoul.
Le cinéaste espagnol Nacho Vigalondo a qui l’on doit les films indépendants Timecrimes (FORTEMENT recommandé!) et Open Windows (de la programmation du Festival Fantasia en 2014) nous présente COLOSSAL, une comédie dramatique de science-fiction qui, malgré quelques défauts, devrait plaire aux amateurs du cinéma de genre.
L’histoire se passe à New York. Un jour, Gloria [Anne Hathaway] revient chez elle dans l’appartement qu’elle partage avec son copain Tim [Dan Stevens]. Pour une énième fois, elle a une gueule de bois. Tim qui n’endure plus de la voir dans cet état pitoyable la met à la porte le temps qu'elle mette de l'ordre dans sa vie. Sans le sou, Gloria quitte la ville et retourne dans la maison de son enfance. Elle refait connaissance avec son ancien camarade de l’école primaire Oscar [Jason Sudeikis] qui lui offre un emploi de serveuse dans son bar.
Le lendemain, les yeux du monde entier sont tournés vers Séoul où un reptile colossal a surgi! Sans que l’on sache pourquoi, le monstre apparaît toujours à 8 h 5 du matin (heure locale) et disparaît comme par magie quelques instants après. En voyant les vidéos du monstre capté par des caméras, Gloria se rend compte que le kaiju mimique ses mouvements. Il est une manifestation d’elle-même!
Tout d’abord, si vous vous attendez à une comédie légère (comme semble le prétendre la bande-annonce du film), vous serez les premiers déçus. Le film traite de l’alcoolisme, la dépression et d’autres problèmes personnels. Certes, le long métrage est parsemé de moments comiques lors de la première moitié du récit (la meilleure partie du film selon moi). Malheureusement, l’aspect humoristique de la situation de Gloria disparaît pour laisser place à un drame psychologique lors de la seconde moitié. Le changement de ton est flagrant. Suite à un événement que je ne dévoilerai pas ici, Oscar qui était au départ sympathique envers Gloria, change complètement d’attitude. Il devient alors antipathique allant jusqu’à devenir violent envers elle. Anne Hathaway donne une performance satisfaisante. Malgré l’alcoolisme et la dépression dont souffre Gloria qui en fait d'elle une "mauvaise" personne, la jeune femme est assez vulnérable pour que le spectateur se soucie de ce qui lui arrive. Jason Sudeikis joue très bien le jeu. La transformation d'Oscar d'aimable à détestable en peu de temps est crédible.
Comme le scénario se centre davantage sur le drame humain, les kaiju (il y en a deux) n’apparaissent pas autant qu’anticipé (le CGI est acceptable pour un film du genre). Vous pouvez donc oublier les séquences de destruction massive à Séoul.
COLOSSAL adopte une approche rafraîchissante des « films de monstres » en combinant les kaiju et monstres psychologiques, mais l’idée ne semble pas être développée à son plein potentiel. Il demeure tout de même un film à voir pour son originalité. Je recommande de baisser un peu vos attentes lorsque vous le visionnerez.
L’histoire se passe à New York. Un jour, Gloria [Anne Hathaway] revient chez elle dans l’appartement qu’elle partage avec son copain Tim [Dan Stevens]. Pour une énième fois, elle a une gueule de bois. Tim qui n’endure plus de la voir dans cet état pitoyable la met à la porte le temps qu'elle mette de l'ordre dans sa vie. Sans le sou, Gloria quitte la ville et retourne dans la maison de son enfance. Elle refait connaissance avec son ancien camarade de l’école primaire Oscar [Jason Sudeikis] qui lui offre un emploi de serveuse dans son bar.
Le lendemain, les yeux du monde entier sont tournés vers Séoul où un reptile colossal a surgi! Sans que l’on sache pourquoi, le monstre apparaît toujours à 8 h 5 du matin (heure locale) et disparaît comme par magie quelques instants après. En voyant les vidéos du monstre capté par des caméras, Gloria se rend compte que le kaiju mimique ses mouvements. Il est une manifestation d’elle-même!
Tout d’abord, si vous vous attendez à une comédie légère (comme semble le prétendre la bande-annonce du film), vous serez les premiers déçus. Le film traite de l’alcoolisme, la dépression et d’autres problèmes personnels. Certes, le long métrage est parsemé de moments comiques lors de la première moitié du récit (la meilleure partie du film selon moi). Malheureusement, l’aspect humoristique de la situation de Gloria disparaît pour laisser place à un drame psychologique lors de la seconde moitié. Le changement de ton est flagrant. Suite à un événement que je ne dévoilerai pas ici, Oscar qui était au départ sympathique envers Gloria, change complètement d’attitude. Il devient alors antipathique allant jusqu’à devenir violent envers elle. Anne Hathaway donne une performance satisfaisante. Malgré l’alcoolisme et la dépression dont souffre Gloria qui en fait d'elle une "mauvaise" personne, la jeune femme est assez vulnérable pour que le spectateur se soucie de ce qui lui arrive. Jason Sudeikis joue très bien le jeu. La transformation d'Oscar d'aimable à détestable en peu de temps est crédible.
Comme le scénario se centre davantage sur le drame humain, les kaiju (il y en a deux) n’apparaissent pas autant qu’anticipé (le CGI est acceptable pour un film du genre). Vous pouvez donc oublier les séquences de destruction massive à Séoul.
COLOSSAL adopte une approche rafraîchissante des « films de monstres » en combinant les kaiju et monstres psychologiques, mais l’idée ne semble pas être développée à son plein potentiel. Il demeure tout de même un film à voir pour son originalité. Je recommande de baisser un peu vos attentes lorsque vous le visionnerez.