Quelques
années après les événements de Transformers : Dark of the Moon, les
relations entre Transformers et humains se sont envenimées. Une organisation
gouvernementale traque et détruit les Autobots. Une autre guerre se prépare,
mais les Autobots ont un avantage, car ils peuvent compter sur quelques humains
et les Dinobots.
Note:
Critique
TRANSFORMERS:
AGE OF EXTINCTION est le tout nouvel opus de la série de longs-métrages
Transformers de Michael Bay. Il met en vedette une toute nouvelle distribution,
ce qui semble être dans le but de « rebooter » cette série de films
qui, selon moi, avait déjà perdu du lustre avec la sortie du 3e film: Dark of
the Moon. Avec une durée de 165 minutes, ce film est beaucoup trop long, mais
est exactement ce à quoi on peut s'attendre d'un film de Michael Bay.
Le nouveau
héros de l'histoire est Cade Yeager (Mark Wahlberg), un mécanicien vivant au
Texas avec sa fille Tessa (Nicola Peltz). Pour payer son loyer et les études
universitaires de sa fille, il trouve un camion au milieu de pellicules
cinématographiques et décide de l'acheter dans le but de le démanteler et
d'en vendre les pièces. Il découvre que le véhicule est nul autre que Optimus
Prime, chef des Autobots. Avec la destruction de la ville de Chicago (qui a eu lieu lors du combat entre Autobots et Decepticons), les Autobots sont maintenant considérés comme une
menace contre l'humanité. Ils sont traqués par une organisation mise sur pied
par Harold Attinger (Kelsey Grammer), un agent de la CIA et ceux capturés sont
vendus à un scientifique du KSI (Kinetic Science Institute), Joshua Joyce
(Stanley Tucci) qui veut s'en servir pour créer de nouveaux Transformers. Harold
Attinger s'est également allié avec Lockdown, un Transformer chasseur de primes.
Comme il le dit lui-même « An enemy of my enemy is my friend. »
Optimus Prime, de son côté, peut compter sur Bumblebee, Drift, Hound et
Crosshairs.
Mark
Walhberg est bon dans son rôle principal, ce qui fait un changement apprécié de
l'acteur « overrated » qu'est Shia Labeouf. Son rôle est par contre un
peu redondant. On sait qu'il désire protéger sa fille, mais il le répète
tellement souvent qu'à la longue, on se soucie peu de ce qui leur arrive. Le
jeune couple interprété par Nicola Peltz et Jack Reynor sont des personnages
génériques qui ont pour seul but de courir un peu partout lors des combats entre
les Transformers... Bof. À mon avis, ces personnages auraient pu être tout
simplement retirés du scénario. De tous les personnages humains, celui
interprété par Stanley Tucci est celui qui se développe le plus. Il est un
scientifique aux allures de Steve Jobs qui désire sauver le monde, mais il
prendra conscience que ce qu'il fait n'est peut-être pas la meilleure solution.
Bingbing Li qui interprète son associée, possède un rôle minimal, mais confirme
le stéréotype que l'on se fait de tous les Chinois dans un film d'action: elle
est un maître de kung-fu.
D'un autre
côté, le Transformer le plus badass est le nouveau venu Lockdown, le chasseur
de prime qui, pour des raisons personnelles, traque Optimus Prime. Il ne se soucie
pas des humains qu'il trouve insignifiants.
Tel que pour
les films précédents, le scénario est simple. Le fait qu'il n'y a aucune
mention des personnages des opus précédents est un peu bizarre, mais cela
confirme qu'il s'agit d'un « reboot » de cette franchise. Nous ne sommes
donc pas au courant de ce qui est arrivé à Sam Witwicky. L'accent de ce
film est manifestement mis sur les effets visuels et sur les scènes d'action
plutôt que le scénario. Ceux-ci sont remarquables. Le réalisateur utilise
abondamment le slow-motion ou des close-up durant les « scènes dramatiques »,
ce qui peut être agaçant. Michael Bay est un réalisateur reconnu pour mettre en
scène des grosses explosions et dans TRANSFORMERS: AGE OF EXTINCTION, il ne
ménage aucun effort pour se défaire de cette habitude. Des explosions, vous en verrez à la tonne
(même si parfois, on n’est pas certains de ce qui explose! haha!). Les
combats entre les Transformers sont grandioses et on peut très bien comprendre
ce qui se passe à l'écran. Les fans de films d'action seront particulièrement
comblés par l'ensemble des combats finaux d'une durée d'environ quarante
minutes.
L'humour cheezy et agaçant des films précédents est moins flagrant, mais est tout de même présent. Les dialogues laissent parfois à désirer. Par exemple, lorsque Cade trouve une arme et l'utilise pour la première fois il s'exclame : « Oh man, I'm gonna patent that shit!!! » Un détail embêtant du film est le placement de produit. Vous verrez des marques telles que les écouteurs Beats, Victoria Secret et le plus évident: la bière Budlight. Je suis également un peu décue de l'utilisation minimale des Dinobots.
TRANSFORMERS : AGE OF EXTINCTION s'adresse aux fans de cette série de
films. Encore une fois, le 3D n'en vaut pas vraiment la peine. Avec l'allusion
de l'origine des Transformers mentionnée durant le film par Lockdown et avec
une suite déjà prévue pour 2016, Transformers est une franchise qui est là pour
rester.