☆☆☆Sorti en 2004, Saw a propulsé la carrière du réalisateur James Wan à qui l’on doit notamment les films The Conjuring et Insidious. Qui l’aurait cru que Saw marquerait le début d’une franchise extrêmement lucrative composée de 7 films? Mettant en scène un "tueur" en série nommé Jigsaw qui tue indirectement ses victimes au moyen de pièges les plus sadiques que les uns que les autres, les films de cette saga sont passés aux mains de divers réalisateurs au fil du temps. Avec les frères Spierig (qui nous ont donné l’excellent Predestination) à la barre de JIGSAW, disons que mon anticipation était élevée.
Les non-fans de la franchise qualifient les épisodes de "torture-porn" alors que c’est bien plus que ça. Un des principaux éléments qui la démarque des autres franchises de films d’horreur est que les intrigues sont imbriquées entre elles comme des pièces d’un puzzle. Certaines scènes sont revisitées pour nous montrer un élément nouveau. Parfois, on doit regarder une scène d’un film ultérieur pour comprendre une scène. (Par exemple, la scène où Amanda Young pleure en lisant une lettre dans Saw III est seulement expliquée dans Saw VI lorsque le contenu de la lettre nous est révélé.) Les sept films peuvent être vus comme un seul gros film divisé en sept parties. Un autre aspect notable est le fait que chaque film se termine par un revirement de situation complètement inattendu (Certains "twists" comme celui de Saw V sont beaucoup plus faibles que d’autre).
Dans JIGSAW / Décadence: l’héritage (titre québécois), John Kramer avait-il choisi un autre successeur avant de mourir ou est-ce que le nouveau Jigsaw est un tueur imitateur? Qui a pris la relève d’Amanda Young, le Détective Mark Hoffman et le docteur Gordon? John Kramer et Billy the Puppet (la mascotte de la franchise) font-ils une apparition? Je vous laisse découvrir le tout.
Contrairement aux événements des sept premiers épisodes de la franchise qui avaient lieu dans un temps relativement restreint, JIGSAW se situe une dizaine d’années suivant le décès de John Kramer (Saw III). Une nouvelle série de meurtres portant la signature de Jigsaw mystifie les autorités policières. Les détectives Halloran [Callum Keith Rennie] et Keith Hunt [Clé Bennet] se chargent de l'enquête. Ils travaillent conjointement avec le médecin légiste Nelson [Matt Passmore] et son assistante Eleanor [Hannah Emily Anderson] afin de déterminer si les meurtres sont véritablement l’œuvre de Jigsaw. Le temps presse, car il ne resterait pas beaucoup de survivants parmi les cinq que Jigsaw a capturés. Cette fois-ci, le jeu macabre a lieu dans une ferme désaffectée. Les survivants doivent travailler ensemble pour affronter les différents pièges tordus du tueur. Pour avoir une chance de survivre, ils devront confesser leur crime. S’en sortiront-ils vivants?
Dès les premières minutes de JIGSAW, on est immédiatement plongé dans le cœur de l’action. Comme le film ne dure que 90 minutes, on ne perd pas son temps à développer les personnages. Ils n’ont donc aucune profondeur et manquent cruellement de personnalité. Chaque acteur donne néanmoins une assez bonne performance. Le rythme du film est rapide, le spectateur ne verra pas du tout le temps passer. Comme il s’agit un film de la franchise Saw, l’ingéniosité des pièges est ce qui importe le plus. Ce qui surprendra le plus le spectateur est que ces pièges ont perdu leur côté "over-the-top". Ce volet n’est pas aussi sanglant que ses prédécesseurs. Les pièges sont beaucoup plus simplistes et moins sadiques. On comprend ce choix en voyant les divers rebondissements de l’histoire. (Je vais donc m’en tenir là sur le sujet.) Par ailleurs, certains pièges/décès utilisent un CGI évident, ce qui enlève l’aspect authentique des scènes. À moins que je me trompe, les sept premiers volets utilisaient majoritairement des effets pratiques. En ce qui concerne le "twist" principal, si vous portez attention aux détails, vous allez probablement le découvrir bien avant que ce soit révélé. Pour ma part, le dénouement n’est pas aussi captivant qu’il aurait dû l’être, car il est "similaire" à quelque chose qu’on a déjà vu dans la saga...
JIGSAW n’offre rien de nouveau et n’est ni une excellente addition à la saga ni un film médiocre. Si vous n’êtes pas un fan de la franchise Saw, ce n’est pas ce volet qui changera votre opinion. Voir le film au cinéma ou pas? "The choice is yours."
Dans JIGSAW / Décadence: l’héritage (titre québécois), John Kramer avait-il choisi un autre successeur avant de mourir ou est-ce que le nouveau Jigsaw est un tueur imitateur? Qui a pris la relève d’Amanda Young, le Détective Mark Hoffman et le docteur Gordon? John Kramer et Billy the Puppet (la mascotte de la franchise) font-ils une apparition? Je vous laisse découvrir le tout.
Contrairement aux événements des sept premiers épisodes de la franchise qui avaient lieu dans un temps relativement restreint, JIGSAW se situe une dizaine d’années suivant le décès de John Kramer (Saw III). Une nouvelle série de meurtres portant la signature de Jigsaw mystifie les autorités policières. Les détectives Halloran [Callum Keith Rennie] et Keith Hunt [Clé Bennet] se chargent de l'enquête. Ils travaillent conjointement avec le médecin légiste Nelson [Matt Passmore] et son assistante Eleanor [Hannah Emily Anderson] afin de déterminer si les meurtres sont véritablement l’œuvre de Jigsaw. Le temps presse, car il ne resterait pas beaucoup de survivants parmi les cinq que Jigsaw a capturés. Cette fois-ci, le jeu macabre a lieu dans une ferme désaffectée. Les survivants doivent travailler ensemble pour affronter les différents pièges tordus du tueur. Pour avoir une chance de survivre, ils devront confesser leur crime. S’en sortiront-ils vivants?
Dès les premières minutes de JIGSAW, on est immédiatement plongé dans le cœur de l’action. Comme le film ne dure que 90 minutes, on ne perd pas son temps à développer les personnages. Ils n’ont donc aucune profondeur et manquent cruellement de personnalité. Chaque acteur donne néanmoins une assez bonne performance. Le rythme du film est rapide, le spectateur ne verra pas du tout le temps passer. Comme il s’agit un film de la franchise Saw, l’ingéniosité des pièges est ce qui importe le plus. Ce qui surprendra le plus le spectateur est que ces pièges ont perdu leur côté "over-the-top". Ce volet n’est pas aussi sanglant que ses prédécesseurs. Les pièges sont beaucoup plus simplistes et moins sadiques. On comprend ce choix en voyant les divers rebondissements de l’histoire. (Je vais donc m’en tenir là sur le sujet.) Par ailleurs, certains pièges/décès utilisent un CGI évident, ce qui enlève l’aspect authentique des scènes. À moins que je me trompe, les sept premiers volets utilisaient majoritairement des effets pratiques. En ce qui concerne le "twist" principal, si vous portez attention aux détails, vous allez probablement le découvrir bien avant que ce soit révélé. Pour ma part, le dénouement n’est pas aussi captivant qu’il aurait dû l’être, car il est "similaire" à quelque chose qu’on a déjà vu dans la saga...
JIGSAW n’offre rien de nouveau et n’est ni une excellente addition à la saga ni un film médiocre. Si vous n’êtes pas un fan de la franchise Saw, ce n’est pas ce volet qui changera votre opinion. Voir le film au cinéma ou pas? "The choice is yours."