⭐️⭐️⭐️1/2 Ma critique du film sud-coréen THE TENANTS qui a eu sa première canadienne à Fantasia.
Dans un Séoul dystopique, la qualité de l’air n’est pas bonne et le coût des logements à louer a augmenté. Shin-dong [Kim Dae-geon] travaille pour la même compagnie de viandes artificielles depuis plusieurs années. Il espère avoir une promotion qui lui permettra de vivre dans Sphère 2, un endroit où il pourra enfin respirer. Son propriétaire lui dit qu’il va l’évincer bientôt. Pour éviter que cela se produise, il décide de louer son appartement 2 et demi à un couple excentrique. Ceux-ci demandent de vivre dans la toilette plutôt que dans le salon. Ils sont bizarres. Lui porte un chapeau avec des plumes et elle ressemble à une enfant. Ils troublent la paix de Shin-dong. Certaines choses disparaissent, il se sent épié et commence à faire des cauchemars… Il rêve tous les jours de la plage, un lieu où il pourra être enfin libre!
Avec THE TENANTS, le réalisateur Yoon Eun-kyung présente un film qui combine plusieurs genres. On a des scènes horrifiques, du drame et un peu de science-fiction. Le cinéaste filme son long métrage en noir et blanc afin de mettre en évidence la claustrophobie de vivre dans un petit appartement avec des gens bizarres. Même lorsque Shin-dong est au travail, on peut ressentir cette claustrophobie, car il fait du temps supplémentaire tout seul dans son cubicule devant son ordinateur. Outre son appartement et son lieu de travail, Shin-Dong ne fait rien d’autre de sa vie. Il semble vivre en plein confinement. Il devient de moins en moins bien mentalement et est en proie à des hallucinations. Le dénouement laisse malheureusement peu d’impact chez le spectateur.
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