⭐️⭐️⭐️⭐️ Les fanatiques du cinéma d’action attendaient la sortie de FROM THE WORLD OF JOHN WICK: BALLERINA avec impatience.
Il y a plus d’une dizaine d’années, Eve Maccaro est témoin de la mort de son père dans une embuscade perpétrée par les hommes du Chancellor. Dans le temps présent, alors qu’elle apprend les rudiments d’assassin ballerine Ruska Roma, elle croise le chemin d’un homme qui fait partie de la même secte du Chancellor. Elle jure alors vengeance, ce qui est contre les indications de la Directrice du Ruska Roma.
Les films de John Wick sont une véritable surprise pour tout fan d’action. Ils se démarquent par des séquences d’action bien filmées ne nécessitant pas de CGI, une trame sonore entraînante et un scénario simpliste. Cette recette gagnante a permis à cette franchise d’évoluer en télésérie et ce spin-off, FROM THE WORLD OF JOHN WICK: BALLERINA.
En plus d’être une eye-candy, Ana de Armas est en pleine forme et nous étonne par son jeu physique. Elle semble exécuter la plupart de ses scènes d’action sans l’aide d’une doublure. Ces dernières mélangent habilement les fusillades et batailles corps à corps où Eve est souvent contre des adversaires plus grands et plus forts qu’elle. Elle est souvent jetée par terre, mais se relève sans broncher. Au nombre de coups de fusils que l’on entend durant le film (qui devient presque agaçant aux oreilles tellement c’est fort) ou de coups de couteaux, ce serait amusant de voir combien de victimes elle a fait. Elle rivalise sûrement John Wick a ce niveau. Elle terrasse d’autres assassins et les membres d’une secte inconnue qui sont tous habitants d’un même village. Outre les fusils ou couteaux, Eve se bat avec tout ce qui lui tombe sur la main: paires de patins d’hiver, sabre, tout y passe. Ana de Armas effectue les prouesses physiques avec l’élégance d’une danseuse de ballet et d’un excellent maniement des armes à feu.
Ce qui rend les scènes d’action encore plus attrayantes est la façon dont c’est filmé. La caméra n’est jamais trop loin ni trop près des personnages permettant au spectateur de comprendre exactement ce qui se passe, ce qui en fait une force de la franchise.
Ana de Armas est belle et charismatique, ce qui fait de son personnage quelqu’un qu’on veut suivre jusqu’à la fin. Ce n’est plus si rare de voir des femmes dans des rôles autrefois attribués aux hommes et Ana de Armas fait un sacré boulot! C’est toujours le fun de revoir Ian McShane et Lance Reddick (dernier rôle au cinéma) dans les rôles de Winston et de Charon et bien sûr Keanu Reeves qui reprend son rôle du Baba Yaga. (Le film étant entre le 3e et 4e film de la franchise). Petite déception quant à Norman Reedus qui n’a qu’un très petit rôle contrairement à ce que j’avais envisagé et du personnage incarné par Catalina Sandino Moreno qui manque de développement. Malgré tout, ce film est un excellent ajout à la franchise de John Wick.
FROM THE WORLD OF JOHN WICK: BALLERINA arrive en salles nord-américaines le 6 juin.
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