⭐️⭐️⭐️STEPPENWOLF a eu sa première nord-américaine le 27 juillet au Festival Fantasia.
Brajyuk est un homme qui interroge les gens de façon violente dans un poste de police. Alors que deux factions se tuent entre eux et assassinent les policiers, il fait la rencontre d’une femme, Tamara qui est à la recherche de son fils Timka. Elle semble avoir des problèmes mentaux et de plus, elle bégaye. En échange de 5000$, il accepte de l’aider. Ensemble, ils parcourent un Kazakhstan apocalyptique dans une quête infernale.
STEPPENWOLF met en scène un homme ignoble, Brajyuk qui maltraite Tamara dans plusieurs séquences. Coups, gifles, intimidation verbale tout y passe et Tamara est une femme si traumatisée qu’elle se laisse faire sans se défendre et en plus parfois elle en rit. Leurs attitudes sont totalement décalées, inadéquates et souvent incompréhensibles. C’est donc impossible pour le spectateur de sympathiser avec les deux personnages. Dans une scène, Brajyuk raconte son histoire dans un monologue, mais grogne en le disant. On ne sait même plus comment on doit réagir face à l'absurdité de la scène: a-t-on voulu nous faire rire ou pas? Difficile de savoir. Par contre, on aime tout de même les moments violents et la scène d’action qui clôture le film est particulièrement bien réussie où Brajyuk tue sans merci, sans discriminer et est une véritable machine à tuer. Le cinématographe Yerkіnbek Ptyraliyev présente un monde apocalyptique saisissant où une guerre civile a lieu tandis que la musique électronique de Galymzhan Moldanazar est percutante et accompagne bien les scènes.
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