⭐️⭐️⭐️ THE SHROUDS de David Cronenberg prend l’affiche ce vendredi. Voici ma critique.
Karsh a récemment perdu sa femme, morte d’un cancer du sein. Il a créé GraveTech qui permet de voir le corps de sa femme se décomposer au moyen d’une application sur son téléphone. Plusieurs personnes utilisent ce service et il y a un cimetière réservé pour ces clients. Un soir, plusieurs tombes se font vandaliser et le système hacké. Qui l’a fait et pourquoi?
THE SHROUDS se veut d’être le film le plus personnel du réalisateur David Cronenberg qui a fait ce film suite à la mort de son épouse. Il traite du deuil, de la mort, du chagrin occasionné par le décès d’un être cher. Il saupoudre également son film de l’intelligence artificielle, de la technologie et de la paranoïa.
Dans le monde que Cronenberg a créé, les personnages semblent être attirés par les théories de conspiration et ont des relations sexuelles dans le temps de le dire. Les fans de body horror retrouveront ces éléments dans les rêves que Karsh a à propos de sa femme. Le scénario se complique par de la conspiration chinoise et russe et de la paranoïa qui l’entoure. Lorsque le film se termine, on reste sur notre faim, car l’intrigue principale ne semble pas s’être résolue de façon convaincante. En fait, plusieurs questions demeurent sans réponse. Dommage, car la prémisse de base est intéressante.
Vincent Cassel donne une bonne performance d’un homme qui tente de faire la lumière sur ce qui s’est passé. Diane Kruger qui joue à la fois la femme décédée, la sœur jumelle de cette dernière et Hunny, l’assistante IA de Karsh donne des performances crédibles de trois personnages tout à fait différents. Guy Pearce et Sandrine Holt ont des plus petits rôles. L’un joue le collègue de Karsh et l’autre, une femme aveugle venue demander que l’entreprise de Karsh se développe outre-mer. Ils offrent des bonnes présences malgré les personnages sous-développés.
THE SHROUDS prend l’affiche le 25 avril.