Caramie's Zone

Blogue de critiques de films par Anna Li

9/07/2017

[Critique • Cinéma] IT / Ça

Critique par Anna Li ( )
☆☆☆☆ 27 ans après l’adaptation télévisuelle de IT mettant en vedette Tim Curry dans le rôle de Pennywise the Dancing Clown, le clown métamorphe mangeur d’enfants revient nous hanter! IT / Ça (titre français), cette nouvelle adaptation du best-seller éponyme du maître incontesté de l’horreur et du suspense Stephen King faisait partie de mes films les plus anticipés de 2017. En vaut-il l’attente? La projection était précédée d’un court vidéo mettant en scène l’auteur qui nous partage ses impressions du film. Il s’est dit "blown away" par l’adaptation du réalisateur Andy Muschietti [Mama]. Si Stephen King a aimé le film, il ne fait aucun doute que vous l’aimerez aussi!


Dans IT, on se concentre sur une moitié du roman d’épouvante alors que les membres du Losers Club sont des adolescents. Le récit a également été transposé dans les années 1988-1989 au lieu des années 50. À Derry, dans l’état du Maine, sept adolescents forment le Losers Club. Certains d’entre eux sont des cibles du bully Henry Bowers, mais ils apprennent qu’ils ont tous quelque chose en commun: ils auraient tous vu une entité prendre la forme de leur plus grande peur. L’entité maléfique qu’ils nomment "Ça" sort de son hibernation tous les 27 ans pour se nourrir d’enfants. La première victime de "Ça" de ce nouveau cycle est le jeune Georgie Denbrough qui pendant une journée pluvieuse en octobre 1988 a décidé de jouer dehors avec un bateau en papier que son grand frère Bill [Jaeden Lieberher] a construit. En poursuivant son bateau, il s’est trouvé dans la mire du clown Pennywise. Dès lors, la ville est la proie de plusieurs autres disparitions mystérieuses d’enfants. Pour ne pas être les prochaines victimes de Ça, les membres du Losers Club devront surmonter leurs peurs et unir leurs forces afin d’affronter Pennywise dans son repaire.

Le réalisateur d’Andy Muschietti maîtrise bien l’art d’élaborer des bonnes scènes d’horreur effrayantes qui font réagir. Les séquences d’épouvante sont suffisamment bien construites pour captiver notre attention. Le film ne repose pas sur les "jump scare" puisque j’en ai remarqué qu’un seul (il y en avait peut-être plus qu’un, mais je n’ai sursauté qu’une seule fois durant tout le film). Ce sont les effets de maquillage, CGI ainsi que la cinématographie qui confèrent au film son aspect terrifiant. Du clown Pennywise au lépreux ou la femme au visage déformé, tous les artifices ont été utilisés pour rendre les différentes manifestations de Ça les plus sinistres possible. De plus, les scènes sanglantes sont rares et ne tombent pas dans l’exagération de manière à rendre le film grotesque. La trame sonore se démarque et accompagne bien les différents moments du film sans être trop envahissante. Par ailleurs, le long métrage comporte une certaine dose d’humour et de scènes plus légères qui permettent de faire une pause de la tension ressentie durant les scènes plus terrifiantes.

En ce qui concerne les jeunes personnages, le choix du casting est réussi puisqu’on ressent bien la cohésion et la chimie au sein de la bande d’amis. Même si l'on ne divulgue que peu d’information sur leur personnalité (les personnages de Stan et Mike ont par exemple un manque flagrant de caractérisation), on en dévoile juste assez sur leur vie familiale dysfonctionnelle pour qu’on souhaite les voir réussir. Chacun des jeunes acteurs tient bien son rôle et parvient à transmettre aisément les émotions de peur. J’ai particulièrement aimé la performance de Sophia Lillis (qui campe Beverly Marsh) dans la scène "sanglante" de la salle de bain. Elle est si terrifiée dans cette séquence que ça semble vrai. Par contre, j’ai trouvé le rôle de Richie (interprété par Finn Wolfhard qu’on a pu voir dans Stranger Things) un peu agaçant, car plusieurs de ses blagues tombent à plat. Les spectateurs qui ont vu le film en même temps que moi semblaient beaucoup plus réceptifs face à ses blagues de pénis alors qu’elles ne m’ont pas fait rire du tout. En ce qui a trait à Pennywise, l’acteur Bill Skarsgård rend le personnage plus creepy et moins bouffon que celui interprété par Tim Curry (qui avait néanmoins donné une performance mémorable). Bien qu’il possède moins de dialogues que son prédécesseur, l’amalgame de son maquillage, CGI et expressions faciales le rendent beaucoup plus sinistre. Ainsi, il s’adapte davantage au genre "horreur" et rend l’ensemble du film plus convaincant.

Ayant revu l’adaptation télévisuelle de 1990 la veille, j’ai pu constater une nette amélioration. Le scénario est similaire et plusieurs des scènes ont été reprises, mais on n’y ajoute toujours plus de profondeur. Les temps ayant changé depuis les années 90, les cinéastes sont moins obligés de se censurer et peuvent se permettre de montrer plus de violence. IT est bien plus violent que son prédécesseur et vous vous en rendrez compte en voyant le prologue du film. 

Regardez ÇA au cinéma et ÇA ne vous décevra pas... à moins d’avoir peur des clowns! La suite (IT: Chapter Two) racontant la réunion des membres du Losers Club 27 ans plus tard est déjà prévue. ÇA promet!  

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[Critique Cinéma] DUNE: PART TWO

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Auteur: Anna Li

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