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Blogue de critiques de films par Anna Li

10/21/2016

[Critique • Cinéma] JACK REACHER: NEVER GO BACK

Critique par Anna Li ( )
Sorti dans les salles de cinéma en 2012, JACK REACHER avait récolté plus de 200 millions de dollars au box-office mondial. Pour ma part, le long métrage s’est avéré être une déception (en fait, JACK REACHER est tellement peu mémorable que je me rappelle seulement de la toute première scène du film…). J’ai donc été l’une des personnes étonnées par l’annonce du deuxième volet, JACK REACHER : NEVER GO BACK. Ce nouvel opus offre un meilleur divertissement que son prédécesseur, malgré plusieurs longueurs en ce qui a trait au scénario et quelques autres défauts. Mentionnons qu’il n’est pas nécessaire d’avoir vu le premier film avant de visionner celui-ci.

Critique par Anna Li ( )

Tout comme JACK REACHER, JACK REACHER : NEVER GO BACK est l’adaptation d’un des romans de Lee Child. Tom Cruise reprend ici le rôle-titre en plus d’agir à titre de producteur. L'acteur fait de nouveau équipe avec le réalisateur et co-scénariste Edward Zwick (qui prend la relève de Christopher Mcquarrie) avec qui il a déjà travaillé (The Last Samurai).

Dans JACK REACHER : NEVER GO BACK, Jack Reacher tombe sous le charme de la commandante de la police militaire, Susan Turner [Cobie Smulders, Avengers : Age of Ultron, Captain America: The Winter Soldier -lire mes critiques], celle qui occupe son ancien emploi. Après avoir eu quelques discussions avec elle par téléphone (il ne l’a jamais vue en personne), il se rend à Washington dans l’espoir de la rencontrer. À son arrivée, on lui informe qu’elle a été arrêtée pour espionnage et incarcérée en prison dans l’attente d’un procès en cour martiale. Elle a manifestement été victime d’un coup monté et Reacher décide de s’en mêler contre la volonté de Susan. On lui mentionne également qu’il est le père d’une fille de 15 ans nommée Samantha [Danika Yarosh]. Le lendemain, il est accusé de meurtre par les policiers militaires, un crime qu’il n’a bien sûr pas commis et est envoyé dans le même établissement que Susan. Lorsque les deux s’évadent, ils auront à leurs trousses la police militaire ainsi que des mercenaires employés par Parasource, une entreprise d’armement militaire qui veut étouffer un complot. Pour prouver leur innocence, Jack Reacher et Susan devront découvrir le pot aux roses.

Il est difficile pour moi de cerner exactement ce qui me déplaît de cette franchise. Jack Reacher n’est pas Ethan Hunt et Tom Cruise ne semble pas dégager le même charisme naturel qu’il démontre dans la franchise Mission Impossible ou d’autres longs métrages tels qu’Oblivion ou Edge of Tomorrow (lire mes trois critiques). Son interprétation manque d’entrain (ou c’est peut-être la façon dont le personnage a été écrit?). Il possède néanmoins un dévouement pour le rôle en effectuant lui-même ses cascades. Lorsque son personnage démolit brutalement ses adversaires, c’est crédible. 

Le long métrage garde pour la fin une séquence d’action élaborée qui se déroule dans les rues bondées de La Nouvelle-Orléans. La majeure partie du film se concentre sur l’enquête entrecoupée de brèves scènes d’action ou l’on voit Jack Reacher et Susan botter des derrières. (Durant les séquences de batailles, Susan est l’égale de Jack Reacher, démontrant efficacement ses habilités physiques). La caméra a malheureusement tendance à être beaucoup trop près des personnages durant les scènes de combat. Lorsque Samantha entre en jeu, le récit montre alors plusieurs longueurs (la scène où Jack Reacher et Susan se chicanent car elle le trouve macho en est un exemple), même si je dois avouer que j’ai quand même aimé la nouvelle dynamique entre Jack Reacher, Susan et Samantha qui s’apparente à celle de père, mère et fille. Le film présente également une mini-touche d’humour rendant le tout plus divertissant.

 JACK REACHER : NEVER GO BACK plaira certainement aux fans du premier opus. Pour les autres qui, comme moi, ont trouvé JACK REACHER ordinaire, apprécieront celui-ci d'avantage. Le film prendra l'affiche dans le format IMAX. Même si je ne l'ai pas vu dans ce format, je considère qu'il n'y a pas assez de séquences élaborées pour justifier le coût additionnel du billet. À voir au cinéma au format régulier.  


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Auteur: Anna Li

HELLO WORLD! Ayant passé une partie de ma vie à ne faire que des maths (un baccalauréat que j'ai complété!), je n'ai peut-être plus la même plume qu'autrefois... Malgré tout, j'espère que vous apprécierez mes critiques de films et autres articles!

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