Caramie's Zone

Blogue de critiques de films par Anna Li

10/28/2016

[Critique • Cinéma] INFERNO

Critique par Anna Li ( )
​​​​Il y a dix ans, le réalisateur Ron Howard a porté pour la première fois au grand écran les aventures du célèbre expert en symbologie, Robert Langdon dans Da Vinci Code. Trois ans plus tard, le second volet, Angels and Demons remettait en scène Tom Hanks dans le rôle. La sortie d’INFERNO, l’adaptation cinématographique du 4e tome de Dan Brown (et non le 3e) devraient attirer au cinéma les fans de la franchise qui se chiffre à 1.2 milliard de dollars américains. Pour ma part, ayant lu les romans avant de voir les films, j’avais moyennement apprécié leurs adaptations. Pour INFERNO, j’ai fait le contraire: je n’ai pas encore eu la chance de lire le livre et c’est peut-être la principale raison pour laquelle le film m’a plu. (Les critiques professionnelles sont tellement sévères à son égard que c’est à se demander s’ils ont vu le même long métrage que moi.)


Dans INFERNO, le bioingénieur Bertrand Zobrist [Ben Foster, Warcraft, The Finest Hours] est certain que l’humanité ne peut subsister dû à la surpopulation. Il calcule que dans 40 ans, la Terre n’aura plus les ressources nécessaires pour subvenir à nos besoins. Ses arguments sont si convaincants qu’il a des disciples qui pensent comme lui. Il a trouvé une solution à ce problème : il a mis au point un virus mortel qu’il nomme Inferno. Le virus se propagera dans le monde entier en l’espace de quelques jours seulement et décimera des milliards de personnes. Pourchassé par des agents armés à Florence, il se suicide en se jetant en bas d’une tour plutôt que de se rendre. Avant de mourir, il a caché Inferno dans un lieu secret quelque part sur la planète. Étant un fanatique de Dante, il a semé des indices relatifs à ce poète pour que ses disciples puissent retrouver Inferno et répandre le virus.

Le professeur de symbologie d’Harvard, Robert Langdon est de nouveau interprété avec brio par Tom Hanks (Sully, A Hologram for the King, Captain Phillips – lire mes critiques). Il est sur la piste d’Inferno. Un jour, il se réveille dans un hôpital à Florence en Italie, ne se rappelant pas comment il est arrivé là. En plus de son amnésie des derniers jours et des maux de tête intenses, il est en proie à des visions cauchemardesques qui semblent être tirées tout droit de l’enfer. Il est le patient de la docteure Sienna Brooks [Felicity Jones] qui lui informe qu’une balle aurait effleuré sa tête et il serait tombé par la suite, ce qui est la cause de tous ses désagréments. Cette dernière était une enfant prodige et a rencontré Robert Langdon alors qu’elle était jeune. Alors qu’il a à peine repris connaissance, Robert doit fuir, aidé de Sienna lorsqu’une femme déguisée en agente de la gendarmerie italienne fait irruption et commence à tirer. Armés d’une image de la Carte des Enfers de Botticelli, premier indice laissé par Bertrand Zobrist avant sa mort, les deux parcourront l’Europe à la recherche d’Inferno dans une course folle c​​ontre la montre. Le périple ne sera pas chose facile, car ils sont poursuivis par Vayentha [Ana Ularu] qui veut tuer Robert et Christophe Bouchard [Omar Sy, Jurassic World], un agent de l’Organisation mondiale de la Santé qui recherche Robert activement.

INFERNO est un thriller solide. Les évènements se succèdent avec entrain, ne laissant pas la place aux longueurs. Il y a qu’un détail du scénario que j’ai trouvé tiré par les cheveux, voire complètement ridicule: avec tout l’argent dont il dispose, Zobrist (un milliardaire) a mis le virus Inferno dans un sac en plastique???!!! Même si je dois admettre que certaines révélations sont prévisibles, par la manière dont elles sont présentées et par les réactions d’incrédulité de Robert Langdon, j’estime que ces moments sont tout de même efficaces. Similairement aux deux premiers opus, le scénario ne laisse aucunement la chance aux spectateurs de déduire les indices du mystère. Les dialogues explicatifs sont trop brefs et une fois mentionnés, on passe tout de suite au prochain indice. L’aspect mystérieux du film est donc mis de côté pour laisser toute la place au thriller.

La cinématographie du film est excellente lorsqu’elle met en évidence les différents lieux de tournage somptueux de la Florence, Venise ou Istanbul. Dans la séquence d’action finale, la caméra qui essaie de suivre les mouvements de personnages qui se battent entre eux est trop saccadée pour comprendre exactement ce qui se passe. INFERNO se démarque des deux premiers volets par des images d’horreur. Celles-ci sont très bien réalisées (d'une qualité supérieure à ce qu’on a pu voir dans les films d’horreur cette année) et très représentatives de l’idée qu’on se fait de l’Enfer. La trame sonore composée par Hans Zimmer accompagne élégamment toutes les séquences.

INFERNO est à voir au cinéma que vous avez lu le roman ou non. Selon les spectateurs à qui j’ai parlé suite à la projection, le récit du long métrage est assez différent (surtout son dénouement) du best-seller de Dan Brown.  





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Auteur: Anna Li

HELLO WORLD! Ayant passé une partie de ma vie à ne faire que des maths (un baccalauréat que j'ai complété!), je n'ai peut-être plus la même plume qu'autrefois... Malgré tout, j'espère que vous apprécierez mes critiques de films et autres articles!

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